FAQ


Internet, pour les guidants privés comme dans le coaching ou tout autre domaine, charrie le meilleur comme le pire, et en ce qui concerne l’accompagnement d’ étudiants en détresse avec le mémoire prêt à tout pour rendre la mémoire correcte à la date requise….. Hélas  souvent le pire, d’après le témoignage d’étudiant venus vers moi après des expériences catastrophiques auprès de site commerciaux très attractifs au premier abord: travail rendu non conforme, escroquerie, « guidant » qui disparaît, une fois empochées les sommes versées pour un accompagnement globale  ou une rédaction intégrale du mémoire….., chantage au dévoilement au centre de formation ou à l’université du fait qu’ils ne sont pas les auteurs du mémoire, en cas de réclamation trop insistante etc. )

Pour ma part j’ai bâti mon activité de guidante professionnelle à plein temps, bien avant l’émergence d’Internet, ce qui m’a permis de me faire connaître uniquement grâce au  bouche-à-oreille intra et inter- promos, de par la satisfaction de tous mes clients.  C’est ce succès et ce sérieux mais surtout ma compétence professionnelle qui m’ont permis d’être reconnue  par l’un des plus grands éditeurs Français d’ouvrages parascolaires et universitaires, Vuibert, qui me renouvelle sa confiance depuis 2000.

En ce qui concerne les étudiants du secteur social, comparativement à de nombreux autres guidants , qu’il s’agisse de guidants école ou privés, une de mes grandes forces réside dans ma double compétence, travailleuse sociale /universitaire( socio-démographe). En effet, nous sommes assez peu nombreux, en tant que guidants,  à pouvoir nous prévaloir de cette double casquette nous permettant d’avoir à la fois le regard du professionnel et celui du méthodologue en sciences humaines et sociales, pouvant fournir des apports théoriques pour éclairer les enjeux pratiques.

Riche de mon expérience et de mes compétences affutées depuis 1993, je propose un accompagnement mémoire au meilleur rapport qualité /prix, le contenu de mes séances étant très dense et  riche, directement utilisable de manière opérationnelle pour avancer et rédiger de manière autonome sur vos  écrits.

Forte de mon éthique de bienveillance, en partie forgée dans mon identité d’assistante sociale, contrairement à certains prestataires de services mémoire pullulant sur le net depuis une dizaine d’années, je ne cherche pas à vous rendre dépendant de moi, en vous faisant perdre votre confiance en vous, tout en prétendant le contraire par une approche marketing alléchante (contenus gratuits, trames et modèles ) .

De même, je vous tiendrai toujours un discours de vérité sur la faisabilité de votre mémoire dans le délai imparti, sans essayer de vous rassurer par un discours faussement empathique, ayant pour seul but de vous accrocher lors d’un entretien téléphonique, pour vous faire payer  des forfaits prohibitifs et/ou  vous  proposer de rédiger le mémoire à votre place,  moyennant des sommes astronomiques (la plupart du temps à base de copier-collers grossièrement maquillés, facilement détectables par les logiciels anti plagiat) .  

Les clients qui ont décidé de me faire confiance sont des personnes sélectives et exigeantes dans le bon sens, ayant très vite compris la passion et l’investissement qui sont le miens dans mes guidances, comparativement à d’autres prestataires apparaissant en tête de gondole des recherches Google , à partir des mots-clés « aide mémoire ».

Mes clients recherchent en moi  l’exact opposé des pseudos experts anonymes virtuels, qui fuient le contact « en face à face » avec vous, aussi anonymes que les anciens clients satisfaits déposant  des avis positifs sur leur sites.

Les personnes que j’accompagne sont en effet rassurées d’avoir avec moi un coach identifié et fiable, dont ils apprécient la disponibilité physique . Car ils ont à faire à une formatrice indépendante qui est réellement présente avec eux, que ce soit au bureau ou en visuel par Skype.

dans un espace temps qui leur est dédié, avec un travail qui s’accomplit devant eux, garantissant ainsi que les apports ne relèvent pas d’emprunts  à des bases de données pillées sur Internet (donc zéro risque de plagiat pour vous ).

 

Très rapidement, au bout de quelques minutes d’échanges, les étudiants accompagnés sont rassurés par ma capacité à répondre à leurs attentes et à leurs besoins, grâce aux  savoirs  patiemment accumulés en 30 ans,  contrairement aux guidants fantômes et autres scribes sous-payés par des sociétés sous-traitant leurs services à des milliers de kilomètres, vivant dans des pays aux contextes législatifs et socio-économiques très différents, ne leur permettant pas de décliner les problématique traitées pour les  terrains étudiés, au niveau d’expertise que les business-men de ces sites revendiquent. Mes clients apprécient ainsi, me concernant, une véritable imprégnation des réalités de terrain traitées dans les mémoires, dont ils bénéficient, grâce à mon expérience professionnelle variée et riche.

De par mon expérience auprès d’étudiants venus d’horizons extrêmement divers depuis 29 ans, je suis aussi devenue une généraliste de la guidance de mémoire. J’apporte une aide à visée autonomisante, sur le plan méthodologique, conceptuel et rédactionnel, en partant du matériel que les étudiants guidés apportent. De ce fait, je n’ai pas toujours besoin de maîtriser les connaissances techniques et la culture professionnelle de tous les mémoires, jusqu’à un certain niveau d’accompagnement .

 Certes celui-ci ne sera pas le même, selon que j’accompagne des étudiants des secteurs qui me sont familiers et pour lesquels j’ai développé une expertise, ou au contraire, des étudiants des domaines pour lesquels mes connaissances sont limitées, relevant  d’une culture générale de base.

Mais lorsque mes connaissances s’avèrent  insuffisantes pour répondre à leurs besoins relevant du fond, je fais part de mes limites aux étudiants concernés, et dans ce cas, je les réoriente alors vers des accompagnants spécialisés de leur champ professionnel .

Il n’y a pas de profil type. Je suis sollicitée aussi bien par des personnes orientées terrain et pratique, en reprise d’études qui déclarent ne plus avoir l’habitude ou ne pas être à l’aise avec les travaux théoriques, que par des personnes ayant un parcours universitaire.

 

 J’accompagne des personnes qui rencontrent des difficultés personnelles dans l’élaboration de leur mémoire,  ou parce la guidance/ direction de mémoire prodiguée à l’université ou au sein du  centre de formation, ne leur est pas suffisante.

Il peut s’agir de personnes ayant juste besoin d’un  deuxième avis ponctuel, d’un coup de pouce méthodologique, tandis  que d’autres ont besoin d’un accompagnement soutenu tout au long de l’année du mémoire . Certaines personnes,enfin,s ont besoin d’une relecture et d’une correction finale, pour avoir un avis extérieur et d’éventuels réajustements, avant le rendu définitif.

 

Le plus souvent les clients coachés parviennent jusqu’à moi, par le bouche-à-oreille émanant d’anciens étudiants  coachés.

 

Sur Internet, je suis souvent choisie parmi d’autres offres d’aide au mémoire par des étudiants qui recherchent un professionnel identifié et inspirant confiance, de par son parcours, passionné, rigoureux et compétent, ne se cachant pas derrière du contenu d’appel gratuit à consommer.

Après plusieurs expériences malheureuses sur Internet, en matière d’aide au  mémoire, il n’est pas rare que des étudiants m’avouent se sentir soulagés d’avoir enfin trouvé une professionnelle qui ne cherche pas à leur extorquer, après un entretien d’accroche gratuit, ou quelques séances creuses,  un maximum d’argent, en les poussant à  payer des forfaits de rédaction intégrale  ou de coachings à rallonge.

À cet égard, mes futurs clients, en phase avec mon profil et mes valeurs, décryptent assez rapidement que je cherche à gagner honnêtement ma vie, en vivant certes de ma passion, mais bien loin des  démarches marketing de ces  sociétés ayant poussé comme des champignons au milieu des années 2010,  face à l’opportunité que constitue une manne d’étudiants en difficulté avec le mémoire et facilement hameçonnables via le Web .

J’attire ainsi des étudiants qui ne cèdent pas à la facilité,  et veulent assumer leur travail, en accouchant de leur propre production.

Effectivement, il m’arrive -heureusement relativement rarement-de ne pouvoir contractualiser avec certaines personnes faisant  appel à mes services, ou de devoir interrompre un coaching déjà débuté. Le plus souvent ceci se produit parce que la demande du client n’est pas réaliste, soit parce que le délai pour réaliser son mémoire me semble trop court pour qu’il puisse produire un travail validable, soit parce que les orientations prises par lui et/ou son directeur de mémoire , son guidant, induisent une probabilité trop importante d’échec à l’ examen, et que je n’ai pas réussi à convaincre la personne de diminuer la prise de risque, ou de renoncer à l’orientation trop risquée choisie.

Le plus souvent, j’essaye d’adapter les demandes des directeurs de mémoire, ou des étudiants vers un compromis qui me semble acceptable pour préserver le meilleur taux de réussite à l’examen (de manière à augmenter au maximum la probabilité d’obtenir la moyenne), mais lorsque cela n’est pas possible et que  l’étudiant ne peut renoncer à une option imposée par l’institution de formation,  m’apparaissant de  nature à conduire tout doit à l’échec, je préfère mettre fin à la guidance, non sans avoir donné des conseils à l’étudiant, pour minimiser les risques qu’il souhaite prendre ou qu’on lui fait prendre .

Contrairement aux vendeurs d’illusions qui pullulent sur Internet en vous proposant de rédiger votre mémoire à votre place en quelques jours(via des copiés- collés issus de ressources disponibles sur Internet, le plus souvent, bricolés pour passer la barre des logiciels anti-plagiat des centres de formation ), je préfère convaincre l’étudiant de reporter le passage de son épreuve de mémoire, à la session suivante, lorsqu’il m’apparaît matériellement impossible qu’il puisse réaliser son mémoire de manière à le valider dans le temps imparti qui lui reste, avant de le déposer .

Certes, lorsque l’étudiant peut se consacrer à plein temps à son mémoire et qu’il est prêt à y travailler jour et nuit, je peux proposer une guidance renforcée, qui lui permet de relever le défi d’une réalisation accélérée en un temps réduit. J’ai accompagné nombre d’étudiants depuis 1993 avec lesquels cela a été possible, mais c’est au prix d’une course contre-la-montre stressante pour la personne qui est prête à s’en donner les moyens, en se consacrant pleinement à son mémoire pendant une courte durée intense.

 

En revanche, pour d’autres étudiants qui ont besoin du temps long pour rédiger leur mémoire avec une maturation lente du processus d’élaboration, ou des difficultés importantes pour lire rapidement ou rédiger, je conseille un report du passage de l’épreuve.

C’est donc au cas par cas, dans un échange avec l’étudiant en retard que j’étudie avec lui, l’opportunité de donner suite ou pas à sa demande d’accompagnement dans un délai très court.

La guidance de mémoire n’étant pas une science exacte, en raison de la part subjective,(voir d’arbitraire) qui préside à la notation des jurys,  je ne peux me prévaloir d’un taux de réussite à 100 %, ni garantir sur facture à tous les étudiants coachés, qu’en dépit de la meilleure préparation possible avec moi, ils seront absolument assurés de réussir l’épreuve du mémoire.

 

Je ne tiens pas de registre statistique des validations et des notes obtenues par les personnes que j’ai accompagnées, mais sur environ1500 étudiants aidés individuellement depuis 1993, une douzaine (suivis ponctuels ou continus) ont obtenu une note inférieure à la moyenne pour le mémoire à l’écrit, et seul 5 d’entre eux concernent des étudiants accompagnés par moi de bout en bout, avec de ma part, validation de leur mémoire comme étant recevable, pour le diplôme préparé .

 

Même s’ils portent sur  moins de 1 % des coaching réalisés, ces échecs sont très douloureux pour moi à vivre, car j’ai à cœur de mener chaque étudiant coaché au succès . Lorsqu’ils surviennent, j’essaye à chaque fois de comprendre, d’analyser ce qui a pu conduire à l’échec, qu’il s’agisse d’insuffisances sur le fond, qui ont pu m’échapper, ou en raison de  facteurs subjectifs liés aux jurys.

Ce  dernier facteur fait hélas partie de la part d’ impondérable imprévisible malgré toutes les précautions et anticipations des réactions négatives de  jurys partiaux, ou excessivement sévères. Cet aléa  correspond  à ce que j’appelle « les accidents de jury », émanant de  personnes qui abandonnent l’impartialité, et   la neutralité bienveillante requises chez tout examinateur.

Cela peut être dû à des projections malencontreuses au regard de la thématique de mémoire, sensible pour l’examinateur, qui lui fait perdre   son objectivité.  Ou bien peut être en cause une obscure motivation idéologique à « se payer » l’étudiant , dont l’écrit recèle des points de vue, interprétations, analyses, proposition d’action, en  rien répréhensibles ou non conformes à une démarche  de recherche/projet, mais qui ont pu hérissé l’examinateur, et le conduire à influencer négativement les autres membres du jury.

 

Cet arbitraire qui fait perdre au jury son impartialité se rencontre également chez des examinateurs rarissimes, dont les questions et propos révèlent des préjugés stigmatisants sur des caractéristiques particulières d’ un candidat (ethnie, look, religion, handicap) .

Plus précisément, je remarque que  la quasi-totalité de mémoires non validés de manière incompréhensible, car recevables ou  excellents, surviennent dans une configuration où une caractéristique singulière et visible des  candidats se cumule avec un sujet de mémoire portant sur une problématique concernant des personnes ou des groupes ayant la même « différence ».  Ma guidance étant un espace sans tabou où tous les facteurs de risques d’échecs sont abordés, même les plus rares, c’est un facteur de risque que j’ intègre dans les conseils prodigués pour l’écrit comme pour l’oral, dans la manière d’aborder les sujets traités, afin de minimiser au maximum le reproche-à tort ou à raison- du « manque de distance avec l’objet de recherche ».

Oui, cela se produit de temps en temps, mais pour éviter que cela ne survienne et fasse perdre du temps et de l’argent à mes clients, en investissant à perte des contenus qui seront rédhibitoires pour la présentation à l’examen (compte tenu du pouvoir de véto des guidants  et directeurs de mémoire des établissements d’enseignement supérieur),  je leur demande toujours de faire valider institutionnellement , étape après étape, tout ce que nous travaillons ensemble, aux différentes phases stratégiques (le choix du sujet de mémoire, éventuellement les questions de départ ou situations d’appel, la question de recherche,  la problématique, la ou les hypothèses, les plans détaillés des parties théoriques et empiriques, la grille d’entretien ou le questionnaire, les tableaux et indicateurs d’analyse des données)

 

Lorsqu’il y a divergence dans les conseils et orientation proposés entre les directeurs de mémoire institutionnels et moi, plusieurs options s’ouvrent à l’étudiant après en avoir parlé avec moi.

Soit les divergences portent sur des éléments qui ne portent pas à conséquence, en termes de risque d’échec  au mémoire, et il s’agit d’options différentes mais d’égale valeur, auquel cas, l’étudiant peut choisir l’option avec laquelle il se sent le plus en phase. S’il  en est au début du travail et qu’il n’a pas trop investi dans la voie que je préconise, en terme de lectures et de rédaction, il peut changer d’orientation sans que cela ne lui coûte trop en énergie et en temps, s’il se sent plus en accord avec les prescriptions du directeur de mémoire/ guidant école .

 

En revanche, si les nouvelles orientations et/ou abandons demandé par l’enseignant école constituent un bouleversement non justifié aux yeux de l’étudiant, et aux miens- car cela correspondrait à un autre mémoire possible sur le même thème, mais pas forcément meilleur, et sans justification de risque pour l’examen- la question se pose alors de suivre ou pas le guidant école/ directeur de mémoire.

Étant d’un tempérament pragmatique, dans ce dernier cas de figure, la plupart du temps, je suggère à l’étudiant de s’en ouvrir avec franchise et clarté à son référent mémoire institutionnel, en lui exposant ses arguments de manière assertive. Dans cette perspective, je révise donc  avec lui les motifs fondés qu’il peut avancer auprès de son directeur de mémoire ou guidant école, afin de défendre ses choix.  Si ce dernier est ouvert, visiblement pas dans le rapport de force autoritaire, alors l’étudiant peut choisir de se maintenir dans la mise en œuvre des  orientations travaillées avec moi .

 

Parfois, le guidant école ou l’enseignant référent mémoire insiste néanmoins pour que ses orientations et préconisations soient strictement appliquées, et l’ autre voie initiée   par l’étudiant abandonnée, en en faisant un impératif pour la validation du contrôle continu de l’épreuve de mémoire, ou la présentation à l’examen. Dans ce dernier cas, s’il tient à ses options de départ, travaillées  ou confirmées avec moi, l’étudiant n’a pas d’autre alternative, bien souvent, que d’en référer à l’échelon supérieur (responsable de mémoire dans l’institution, ou responsable de filière) et si le référent mémoire est confirmé dans ses exigences, l’étudiant est le plus souvent amené à  céder à ce que celui-ci exige, quelle que soit l’incompréhension qui nous saisit lui et moi…

Toutefois, en cas de décalage entre mes préconisations et celle de vos  formateurs, enseignants, je vous soutiendrai au maximum possible dans la voie retenue par vous et qui me semble préférable.

Et bien évidemment,  je m’adapterai avant tout au contraintes imposées par  les  référents institutionnels.

 

Mais dans certains cas, relativement rares, les divergences d’ orientation avec les référents mémoire institutionnels rendent compliquée la poursuite de l’accompagnement initié dans une autre voie, lorsque leurs conseils, présentés comme devant être appliqués  strictement , m’apparaissent avec certitude comme étant de nature à constituer un risque majeur d’ échec pour l’étudiant, à  l’examen national ou auprès d’un jury indépendant du référent mémoire.

Dans ce dernier cas, et lorsque le référent mémoire impose sa validation pour le dépôt du mémoire à l’examen,  je suggère alors aux étudiants concerné,  d’orienter la mise  en œuvre des exigences du référent mémoire vers un compromis qui me semble acceptable pour préserver le meilleur taux de réussite à l’examen (de manière à augmenter au maximum la probabilité d’obtenir la moyenne, en essayant autant que faire se peut, comme on le dit trivialement, de « sauver les meubles »).

Mais lorsque cela n’est pas possible,  et que  l’étudiant ne peut   renoncer à l’option telle qu’imposée par le référent mémoire, dans toute l’étendue de la prise de risque majeure qu’elle fait courir pour l’épreuve, je préfère mettre fin à la guidance, non sans avoir donné des conseils à l’étudiant pour  essayer de minimiser les risques qu’on lui fait prendre .

 Ce type de configuration -heureusement extrêmement rare- est un crève-cœur à chaque fois pour moi, mais je me tiens généralement à ma décision, car  hélas, je suis trop souvent confirmée dans mes analyses prédictives,  lorsque j’évalue que telle ou telle option conduit  tout droit à l’échec.  Et je ne peux accepter éthiquement,  d’être rétribuée pour accompagner une démarche que je ne cautionne pas, parce qu’elle présente une trop  grande probabilité d’être vouée à l’échec.

Car lorsqu’il s’agit de mener les étudiants au succès, je ne suis pas joueuse !

Plus rarement, le décalage peut survenir en raison d’une dimension ou d’un élément que je n’avais pas pris en compte en tant que guidante, que ce soit en termes de risque pour l’examen, ou d’une approche du sujet partielle, ou moins pertinente, me conduisant à me ranger à l’avis du référents mémoire institutionnel.

N’étant pas infaillible en tant que guidante mémoire privée, je souscris alors volontiers aux modifications ou  réorientations proposées, même si cela doit bouleverser les orientations sur lesquels nous étions tombés d’accord avec l’étudiant.

Je ne propose plus de forfaits ou packages de séances de guidance.  Je suis bien consciente que cela m’est demandé de temps en temps par des étudiants aux revenus modestes, afin de pouvoir bénéficier de tarif dégressifs, et ainsi de plus nombreuses séances.

Mais pour avoir testé ce type de formule dans les années 2000, j’y ai renoncé pour plusieurs raisons.

Tout d’abord à l’usage, je me suis rendu compte que bien souvent, cette demande de forfait provenait d’une sur-estimation du nombre de séances nécessaires par l’étudiant en tout début d’accompagnement ; sur-estimation elle-même due à un manque de confiance en soi et à une certaine détresse provoquée par la situation vécue , au regard du mémoire, qui amène les étudiants à amplifier les besoins projetés en guidance extérieure, en plus de celle prodiguée au sein de leurs établissements d’enseignement.

 

D’autre part, la négociation d’un volume d’heures de guidance bute sur un obstacle de taille : la difficulté d’évaluer celui-ci, compte-tenu des effets de la guidance en elle-même sur la capacité de l’étudiant …. à finalement se passer de celle-ci !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne travaille pas pour vous rendre dépendant de moi et augmenter artificiellement votre besoin d’accompagnement, mais au contraire à mon effacement au profit de votre autonomisation dans la réalisation de votre mémoire.

Ce qui me comble et m’épanouit le plus professionnellement, c’est de voir progresser en quelques séances, un étudiant bloqué dans ses capacités d’élaboration, pour finalement s’approprier les fondamentaux de la démarche de recherche, dépasser ses blocages et ses impuissances,  et se lancer dans la rédaction, sans avoir à me solliciter davantage. Ainsi rien ne me rend plus heureuse qu’un étudiant qui m’annonce lors de la publication des résultats qu’une séance unique ou que nos séances l’ont beaucoup aidé, et qu’il a la joie de me faire part d’ une très bonne note, obtenue suite au travail réalisé ensemble.

Ainsi, il n’est pas rare qu’un étudiant m’ayant déclaré au tout début de la première prise de contacts, qu’il aurait besoin d’une vingtaine d’heures de guidance n’ait eu recours finalement qu’à une dizaine d’heures, voir  8 ou  cinq heures, ce qui est la fourchette moyenne du nombre d’heures utilisées par les étudiants que j’accompagne.

Enfin, je ne me sens pas à l’aise avec le sentiment de bloquer l’étudiant dans un forfait qui l’enchaîne à moi, dans une forme d’obligation à consommer de l’accompagnement, jusqu’à épuisement des crédits-temps réglés. J’ai ainsi eu parfois le sentiment lorsque je fonctionnais avec des forfaits, que les étudiants se forçaient parfois à prendre des rendez-vous avec moi, ou à solliciter des corrections, alors qu’il n’en avaient pas réellement besoin et qu’ ils auraient pu très bien se passer de certaines séances, mais qu’ils n’osaient pas me le formuler, parce qu’ils se sentaient engagés vis-à-vis du forfait contracté.

Pour toutes ces raisons, je préfère donc donner la priorité à la liberté pour l’étudiant de me solliciter « à la carte », selon ses besoins et son rythme propre.

 

En ce qui concerne les freins financiers poussant les étudiants à vouloir obtenir des rabais via  un tarif dégressif en fonction du volume de séances commandées par packages, je préfère réduire le coût de celle-ci, à l‘unité, en cas de petit budget, en proposant d’opter pour des modalités de travail réduisant la durée des séances : via notamment des corrections orales plutôt qu’ écrites, permettant de maximiser le temps de séance, grâce aux enregistrements audio sur dictaphone. À charge pour l’étudiant de tout retranscrire et d’ordonner les éléments à l’écrit lui-même, ce qui certes est moins confortable pour lui comme pour moi, plus chronophage et laborieux pour lui, mais lui permet, ce faisant, de pouvoir accéder à mes services à un coût moindre, comparativement aux séances mixant retours oraux et écrits , ou à des guidances privilégiant les corrections écrites.

C’est une question qui m’est parfois posée par certains collègues guidants  institutionnels, en se basant sur mon manuel de méthodologie qui aide les étudiants pas à pas, en leur fournissant beaucoup de ressources et d’outils pour accompagner le surgissement  de leurs idées et leur mise en forme.

Certes, j’aide beaucoup et parfois plus que certains guidants  institutionnels mais souvent autant que nombre d’entre eux avec lesquels je partage  ma conception de la guidance de mémoire ;  et  moins que d’autres guidants  privés, qui ne sont pas dans l’aide mais dans la substitution.

Mon niveau d’intervention varie selon les besoins et s’ajuste à la teneur des apports  nécessaires à chaque étudiant accompagné, pour être en capacité de réaliser son mémoire en toute autonomie, au maximum de ses facultés créatrices et  rédactionnelles ; or, pour accompagner les personnes dans le développement de ces facultés, il est souvent nécessaire  de passer par une ou plusieurs étapes d’initiation/imitation à partir de référentiels et « nourritures » qui vont servir de modèles ou de contre-modèles. C’est la raison pour laquelle mon approche de la guidance repose sur le don d’apports et de suggestions que mes clients vont s’approprier (ou non), et à partir desquels ils vont pouvoir avancer dans leur propre cheminement, parfois en s’opposant à moi, d’autres fois en prolongeant mes propositions ou en les complétant/approfondissant. Il en résulte un processus fécond d’innutrition*, l’étudiant composant « à sa sauce » à partir des nutriments de base que je lui fournis,  qui constituent un point de départ et non un aboutissement .

*l’innutrition  consiste en une assimilation de  modèles, pour ensuite se les approprier dans sa création propre 

Il est arrivé que certains étudiants ayant évoqué en toute transparence auprès de leurs enseignants ou camarades de promotion, le recours à mes services, se soient vus qualifiés de « tricheurs ».

Je réponds toujours à cette fausse allégation que mon travail est de même nature que les guidants école, ceux-ci prodiguant tout comme moi une aide et des conseils sur le fond et sur la forme, de manière plus ou moins soutenue, selon les besoins et  leur conscience professionnelle /degré d’investissement.

 

Tricher serait effectuer le travail à la place de l’étudiant, ce qui n’est pas mon cas.

Mon travail ne peut ainsi en aucun cas être assimilé à ces substitutions où l’étudiant n’est pas l’auteur de son mémoire, lorsqu’il paye des prestataires pour le rédiger à sa place.

L’inégalité induite entre étudiants n’est pas supérieure à celle générée par l’existence de cours particuliers à domicile ou en ligne, permettant à des élèves de travailler leurs lacunes.

Effectuant mon travail en essayant d’apporter un service autonomisant aux  étudiants, je me sens donc en phase avec mon éthique d’accompagnement. De nombreux étudiants désargentés me sollicitent pour une séance unique globale, et je m’arrange alors pour balayer l’ensemble du mémoire , en leur fournissant de manière synthétique des éléments de déblocage, aussi bien du point de vue méthodologique que des contenus théoriques, ce qui leur est tout à fait accessible financièrement, dans la plupart des situations.